Lors de la sortie de Windows 10, l’un des arguments les plus utilisés par Microsoft pour convaincre les usagers de passer à la nouvelle version de Windows était sa sécurité, il était décrit comme extrêmement robuste en cas d’attaque informatique.

 

Mais, cet argument vient d’être entaché par la découverte d’un chercheur de l’université privée Carnegie-Mellon de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Ce chercheur du nom de Will Dormann a découvert une vulnérabilité dans la principale fonctionnalité de défense.

 

Cette fonctionnalité, appelée Address Space Layout Randomization (ASLR), n’est pas unique à Windows on la retrouve dans tous les grands systèmes d’exploitation ( tel qu’iOS, macOS, Android et Linux).

 

En temps normal ASLR disperse les données d’une application aléatoirement dans la mémoire à chaque fois qu’elle est lancée. Ce qui empêche les programmes malveillants de cible des emplacements précis de la mémoire, rendant leur tâche plus ardue.

 

Pourtant, la fonction ASLR de Windows 10 produit l’effet inverse elle s’assure que les applications utilisent toujours le même emplacement mémoire, ce qui facilite le travail des programmes malveillant.

 

Malheureusement, en attendant que Microsoft résolve le problème.Il n’existe aucune façon pour l’usager normal de Windows 10 de pallier à cette vulnérabilité. Nous ne pouvons que vous conseiller de redoubler de prudence lorsque vous parcourez le web et télécharger des documents sur votre ordinateur.

 

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